Mode slow consumption: activé !
Dans un monde fondé sur l’avoir et l’éloge du paraître, un courant émerge : celui D’ÊTRE.
Au milieu de toutes ces expositions publicitaires, tel un enfant capricieux, l’ego marmonne « Je veux ceci, je veux cela… ». Que nous lui offrions ou pas, il sera malheureux : malheureux s’il ne l’a pas, et s’il l’obtient, il sera désireux d’une nouvelle chose qu’il n’a pas encore.
La société de consommation nous aliène nous convaincant d’avoir des manques, nous rendant dépendant à la consommation et absorbant tous nos revenus sans scrupules. Il faut cesser de croire que le bonheur est à l’extérieur. Nous avons toutes les clefs en nous.
Une fois que j’ai compris ceci, j’ai décidé de changer radicalement mon mode de consommation et une fois de plus : MERCI LA VIE ! C’est une réelle libération ! J’ai découvert un monde parallèle ! Un monde de partage, de générosité, d’unité. Cette quête m’a ouvert des portes inattendues, solidaires, lumineuses.
Tout d’abord j’ai totalement cessé de consommer. J’ai vu, j’ai entendu la souffrance de la Terre vidée, puisée et épuisée. Mais malgré tout, j’ai eu des besoins, et j’ai cherché des alternatives à la société de consommation.
Les plateformes de seconde vie
Je tente dans la mesure du possible de donner une seconde vie aux meubles, vêtements, même mes animaux sont des animaux de récup et j’évite au max d’acheter à l’industrie. Je préfère acheter à un particulier et je suis heureuse d’agir ainsi pour mes alter egos et pour la planète. A quoi bon acheter quelque chose de neuf qui ne le restera pas bien longtemps au final?
Vinted, Le Bon Coin, GEEV sont pour moi les modes de fonctionnements du nouveau monde qui émerge. Ce sont mes principales voies de consommation.
Mon énorme coup de cœur est pour GEEV malheureusement encore trop peu connue, alors je vais tenter de la présenter au mieux. Comme son nom l’indique, sur GEEV, on donne. C’est gratuit. Mais ce que j’adore c’est qu’il faut donner pour recevoir. Chaque fois que nous donnons 1 objet, nous recevons une banane. Et pour réserver un objet, nous devons utiliser une banane. C’est la monnaie d’échange.
Les biens les plus intéressants sont souvent réservés aux abonnés pendant les 24 premières heures qui suivent la publication. Pour ma part je me suis abonnée étant donné que l’abonnement coûte 25€/an. Les échanges de toutes sortes que j’ai pu expérimenter grâce à cette application valent amplement les 25€/an !
Le DIY : ou comment améliorer la confiance en soi ?
Avec mon conjoint on a décidé de favoriser le DIY dès que c’est possible. Ainsi il a fait énormément de travaux seuls dans la maison, il nous fabrique des objets (miroir, arbre à chat, porte manteau, porte-clés, bibliothèque…). Pour ma part, je suis notre coiffeuse attitrée. Aussi, je fabrique la lessive maison, mes colorations henné, la cire orientale pour m’épiler… Je me suis essayée aux shampoings, déodorants et savonnettes mais j’ai trouvé cela trop long, de ce fait je les achète en version solide pour préserver la planète.
Je dépasse absolument mes limites en ayant pris la décision de créer ce site toute seule alors que le numérique est une énigme pour moi. Et je peux dire que j’en suis fière.
Le DIY nous pousse à faire des recherches que nous n’aurions jamais faites sans cette résolution. Il permet d’acquérir de la technique voire de l’expertise dans des domaines insoupçonnés et décuple la confiance en soi.
Les échanges entre amis
Alors non, il ne s’agit pas là de promouvoir l’échangisme mais bien les échanges ! J
En effet, lors de soirées amicales, quand je reçois chez moi je propose aux copines de trier leur dressing avant de venir et ainsi nous échangeons des fringues, on y trouve toute des perles. On fait parfois la même chose avec les ustensiles de cuisine, robots ménagers…
Ne pas tomber dans les pièges de la société de consommation
Non, nous n’avons pas besoin d’attendre la Saint Valentin, la fête des mères ou la journée de la Femme pour honorer notre amour. Je n’en pense pas moins des soldes, Black Friday etc…
Aussi, nous avons décidé de ne pas faire de liste de naissance malgré la pression sociale. La liste de naissance est un principe super alléchant pour tout le monde: les parents choisissent leurs équipements, les proches les offrent, le lobby de l’industrie infantile se gave et la planète se meurt.
Considérant l’évolution rapide d’un nouveau-né, chaque équipement durera au mieux entre 3 mois et 1 an… s’il est utilisé. C’est sans compter sur ce qui ne sera jamais utilisé. Ainsi nous avons décidé au sein du couple de nous équiper avec du matériel de seconde main récupéré dans nos familles, chez nos amis, sur le bon coin ou bien sur GEEV. Tout est en très bon état étant donnée la brève durée d’utilisation.
Éviter les achats compulsifs
Discerner l’envie du besoin. Attendre quelques jours avant d’acheter afin d’analyser la réelle nécessité.
Exemple : c’est l’hiver, je n’ai pas de manteau, j’ai besoin d’un manteau. Mais ai-je nécessairement besoin d’un manteau neuf ? de marque ?
Ai-je réellement besoin d’un cinquième manteau vraiment trop stylé si j’en ai déjà 4 ?
Je dois reconnaître que le fait de ne pas regarder la TV, et de ne pas être sur les réseaux sociaux aide drôlement à ne pas succomber à la tentation puisque je n’y suis pas confrontée. La prolifération de publicités et de placements de produits sur les réseaux a favorisé le fait que je me retire. Plus d’infos ICI .
Cela n’empêche pas que je suis une consommatrice d’expériences. L’expérience m’apporte énormément en tant qu’être. J’aime aller à la patinoire, m’offrir une séance de réflexologie plantaire, faire de la danse, voyager… Ces expériences vont contribuer à mon épanouissement et à mon bien-être sur du long terme.
Au final il suffit d’être vraiment connecté à Soi, afin d’identifier ses réels besoins.
État d’âme, conscientisation en date du 08.08.2018:
Devinette du soir: j’ai un ego surdimensionné, je me crois tout puissant et indestructible. Je me crois tout permis, je ne respecte rien, ni personne, pas même moi même, ni ma planète, ma terre d’accueil. Je la dégrade, je la pompe, je la pollue, je puise et j’épuise ce qu’elle m’offrait avec Amour, je lui robe, je la viole, je la pille, je l’exploite, je la tue jour après jour, toujours plus ardemment. Elle agonise mais je m’en moque, paraît qu’elle est immortelle, pas moi! Je consomme et je surconsomme. Seule mon apparence compte puisque la soif de pouvoir, l’ostentation et l’appât du gain régissent mes besoins les plus profonds. D’ailleurs, j’ai laissé le soin à d’autres personnes que j’estime « supérieures » me dicter mes besoins profonds car ce ne sont plus des besoins primitifs et naturels qui m’animent. Je suis une coquille vide et frustrée qui me nourris de ce que les médias me donnent à manger pour me maintenir dans un état de peur, de terreur, de haine, de négativité. Je détruis même mon corps, je le pollue, je le découpe, je le vide et je le remplis à souhait pour sauver l’image de mon cœur vide. Je n’ai plus d’état d’âme, âme vampirisée.
Processus d’autodestruction enclenché.
Mon cœur est en miette mais il n’est pas mort. Aujourd’hui je peux choisir de changer, de nous sauver. D’aimer et de chérir mon âme, mon cœur, mon corps, mes proches, ma maison, mes animaux, les arbres, tous les êtres vivants, ma planète. Notre Terre-mère . Ou je peux nous regarder contracter des maladies, admirer la verdure et les glaciers disparaître, les fonds marins mourir, la Terre devenir une cocotte minute dont la fumée m’étouffe.
Tic, tac, tic, tac. BOOM.HZ